La bonne réponse est : Carrefour

Dans notre dernier rapport « CAC40 : des profits sans lendemain ? », nous observons que les écarts de salaire sont particulièrement importants au sein du groupe. Aujourd’hui, son PDG gagnait ainsi 410 fois le salaire moyen de son entreprise, et gagne en seulement 32 minutes de travail l’équivalent de la prime de 1 000 euros promise aux salariés, en première ligne de la crise.

Quand Alexandre Bompard décide de baisser sa rémunération fixe de 25% en mars et en avril 2020, cela correspond à une baisse de 62 500 euros, soit… 0,8% de sa rémunération totale ! Les actionnaires ne sont, eux non plus, pas en reste. Malgré la crise du Covid-19, 179 millions d’euros leur ont été versés cette année.

Chez Carrefour, certains ont donc en effet le « droit au meilleur »… Mais pas tout le monde !